Ce week-end à Paris, il y avait les solidays !
Comme je vous le disais il y a quelques jours, c’est la première fois que je participe à ce festival (bien que je louche dessus depuis pas mal d’années).
Le festival jouit d’une belle notoriété, il a une belle affiche et se déroule dans l’immense hippodrome de Longchamp près de Paris. J’en avais entendu beaucoup de bien, mais j’étais curieux de voir ce qu’il en était vraiment. Je dois avouer que le festival m’a fait une bonne impression avec une organisation bien pensée, beaucoup d’espaces pour se restaurer, se poser ou boire un verre. Il y a de nombreuses scènes qui ne se gênent pas et ne sont jamais trop loin l’une de l’autre. Il y a beaucoup de monde aux solidays mais je n’ai pas ressenti d’effet de foule oppressant. C’est assez fluide et les gens sont dans l’ensemble assez sympas donc plutôt un bon point en ce qui me concerne. Ça change de Rock en Seine qui m’avait laissé une sensation très désagréable…
Niveau concerts forcément il faut faire un choix…
Je suis arrivé sur le concert de Rocky, que je ne connaissais absolument pas, mais qui m’a vraiment impressionné. Ce fut une très belle découverte qui m’a donné envie d’en découvrir davantage !
Je suis ensuite parti revoir Wax Tailor que j’aime beaucoup et que j’avais déjà eu l’occasion d’apprécier sur scène. Forcément dans un format d’une heure son set perd un peu d’énergie. Plutôt que de piocher dans tout son répertoire, j’aurai préféré qu’il se contente de jouer ses morceaux les plus rythmés pour garder une énergie continue avec son public, je suis un peu déçu.
Profitant de sa présence aux Solidays, je suis ensuite allé voir Kungs, dont tout le monde parle. Beaucoup de monde dans la fosse, belle ambiance générale, mais aucun intérêt. Venir aux Solidays pour passer des tubes historiques de ses confrères est pour moi un scandale. Lorsqu’il a osé passer du Daft Punk pour embraser la fosse je me suis rendu compte que je n’allais définitivement pas l’aimer (moi aussi je peux passer du Daft Punk et faire danser les gens….).
Bref, frustré comme jamais, j’ai mis tous mes espoirs sur The Prodigy pour remonter le niveau, mais le groupe était tout simplement ridicule sur scène. Après 4 titres, j’ai abandonné et j’ai quitté les lieux rempli de désespoir, manquant par la même occasion Lucille Crew, qui était probablement la meilleure promesse de ce festival.
Après une bonne nuit de sommeil pour digérer tout ça, j’ai tenté un round 2 samedi soir avec une entrée en matière sans risque : Féfé. Même s’il a fait le même show qu’aux Francofolies de Montréal la semaine dernière, c’est toujours une valeur sûre. Ce mec est une bête de scène donc merci à lui de m’avoir fait oublier le massacre de la veille !
Dans un autre registre, j’ai enchainé avec Cocoon qui nous a offert une très belle prestation pleine de soleil. Ok j’avoue que je ne m’y attendais pas du tout, mais il a fait le job et bien. Il nous a même offert une reprise de « City of Stars » de La La Land très appréciée par le public (et moi-même). Belle surprise !
J’ai eu le temps de voir la fin du set de Ibrahim Maalouf, bien que je ne sois pas certain que ce soit quelqu’un que l’on apprécie vraiment dans un format festival. Je pense au contraire que c’est un artiste à découvrir en tête à tête dans une salle qui lui est réservée…
En attendant Archive, j’ai pu profiter de loin du show de L.E.J qui avait l’air tout de même assez endiablé. Elles ont attisé ma curiosité et je serais curieux de les revoir si l’occasion se présente…
Enfin, Archive s’est pointé sur scène, c’était probablement le groupe que j’attendais le plus ce week-end. Des morceaux travaillés, une scénographie marquée, une belle atmosphère musicale, mais malgré tout je n’ai pas vraiment accroché. Là encore, le format festival ne match pas. Le groupe n’avait qu’une heure de set, il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe… bref c’était bien, le son était puissant, mais je me suis fait chier.
Vous l’avez compris, bilan assez mitigé donc. Je pense que c’est un bon festival, mais que l’affiche manque peut-être de cohérence et que les têtes d’affiche devraient bénéficier du temps nécessaire pour offrir un set complet de plus d’une heure. Là on papillonne plus qu’autre chose, on profite un peu de chaque groupe venu nous offrir un best of condensé, mais on ressort de là avec le sentiment de pas avoir vu un seul vrai concert.
Je dirai donc : à découvrir, mais peu mieux faire (je vous conseille toujours le Hellfest si vous voulez vivre un vrai bon festival).
La saison des festivals ne fait que commencer donc profitez en bien, c’est tout de même un beau moyen de profiter de l’été avec ses amis et de découvrir de nouveaux artistes.
En ce qui me concerne, je serai la semaine prochaine au festival international de Jazz de Montréal 😉 Stay Tuned !