Hier soir à Paris, il y avait William Fitzsimmons à la Maroquinerie !
Élevé par des parents aveugles et musiciens, William Fitzsimmons était probablement prédisposé à devenir chanteur. Ce n’est cependant qu’après une courte carrière de thérapeute en hôpital psychiatrique qu’il décide de se lancer pleinement.
Pour ceux qui l’ignorent, la maroquinerie est une petite salle à l’ambiance intime, parfaite pour ce type de concert. On ne devait pas être plus de 100 personnes dans le public et tout le monde avait les yeux scotchés et les oreilles à l’affût ! Parce que William Fitzsimmons est quelqu’un de très calme, qui chante doucement. Chacune de ses chansons est un moment sacré.
Néanmoins, sous ses airs de pasteur d’une autre époque, c’est un musicien accompli au style très particulier. Pour l’occasion, il était accompagné de 3 personnes (basse, claviers, batterie) pour une partie du concert. Il alternait entre chansons en solo et chanson en groupe, le tout de manière assez équitable.
J’ai été surpris par son grand sens de l’humour et de l’autodérision : entre chaque chanson il nous parlait, nous expliquait ce qui l’avait inspiré ou nous racontait des blagues (des fois ça en devenait presque un one man show, comme le moment où nous a expliqué que ses oreillettes lui disaient des messages d’encouragement !).
On notera que lui aussi a fait 2 rappels en nous laissant le choix des chansons pour au total, un show de presque 2H ! Très à l’aise en acoustique, il n’a pas hésité à descendre au milieu du public pour jouer plusieurs chansons avec nous, sans micro. C’était vraiment incroyable, on se serait cru entre amis, assis au coin du feu…
Voici d’ailleurs un petit aperçu :
Mon prochain concert sera cette fois-ci Coldplay, et ce sera normalement le denier de l’année !