Live report : The Crispies à l’Olympic Café

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The Crispies est  un groupe viennois que j’ai découvert assez récemment et que j’ai eu l’occasion de rencontrer lors d’une session acoustique particulièrement intéressante. Les quatre jeunes hommes ont un style unique mêlant habilement des influences rock, rap et électro ; l’acoustique était donc un territoire inconnu pour eux et cela leur a permis de révéler une nouvelle facette de leur musique. Ma deuxième rencontre avec le quatuor a eu lieu le lendemain de cette session, le 31 mars à l’occasion de leur tout premier concert à Paris, à l’Olympic Café.

Cette date fait partie de la tournée européenne du groupe en lien avec la sortie de leur deuxième album, Fake Leather, qui est sorti il y a presque un mois. The Crispies tournent principalement dans leur pays natal, mais l’engouement suscité par leurs nouveaux titres sur les réseaux les a encouragés à repousser leurs limites en partant à la conquête d’autres pays. Pour leur arrivée dans la capitale française, les Autrichiens ont choisi de se produire dans l’un des coins les plus animés de la ville, le 18e arrondissement, qui est connu pour être l’arrondissement de la musique et dans lequel on retrouve entre autres le Trianon, la Cigale, la Boule Noire… et l’Olympic Café bien sûr !

Sur place l’ambiance est chaleureuse, survoltée et assez alcoolisée – samedi soir oblige. Le café est plein, ce qui est de bon augure pour la suite de la soirée. L’atmosphère se fait festive et les choses sérieuses débutent avec la première partie assurée par Peter Banane, jeune groupe de la scène française. Le public se montre très réceptif à la folle énergie qui se dégage sur scène et se laisse porter par le son garage de Peter Banane où les riffs ravageurs sont rois.

Arrivent ensuite The Crispies, qui parviennent à leur tour à conquérir l’audience à une vitesse étonnante. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le public se lâche et très vite c’est toute la salle qui se met à danser. Aucun doute n’est possible sur le fait que les titres du quatuor sont parfaitement taillés pour le live : la magie ne peut qu’opérer grâce à la voix puissante de Tino et à la force de l’instru, tout cela associé à la singularité du son du groupe qui ne peut que séduire.

Il y a deux choses à retenir de ce concert : 1) The Crispies ont largement réussi à convaincre leur public et ont dû laisser un très beau souvenir à ceux présents ce soir-là et 2) cette première date parisienne ne sera certainement pas la dernière !