Live report : Kate Nash au Théâtre Fairmount

kate-nashHier soir à Montréal il y avait Kate Nash au Théâtre Fairmount.

Je suis Kate Nash depuis son album « Made Of Bricks » sorti en 2007, j’avais d’ailleurs eu le plaisir de la voir scène à Paris en 2009.

Personnage haut en couleur, j’ai toujours apprécié son univers assez riche et souvent décalé, j’étais donc curieux de la voir dans une salle aussi petite que le théâtre Fairmount qui n’était d’ailleurs vraiment pas remplit à ma grande surprise.

Histoire d’annoncer la couleur, Kate Nash est arrivée en combi léopard, accompagnée d’un band 100% féminin et terriblement efficace. La bonne surprise était d’ailleurs de voir Emma Harvey-Hughes à la basse (probablement la personne la plus heureuse de la salle).

Dotée d’une énergie débordante, Kate a enchaîné les chansons à en perdre le souffle, parfois même un peu trop à mon goût. Car même si elle est passionnée et bien entourée, j’ai regretté un manque de fluidité dans la soirée. Au final les chansons se suivent et se ressemblent au point de créer un peu d’ennuie.

La salle est assez petite et offre peu de possibilités scénographiques, par contre elle offre une proximité avec le public qui est vraiment rare et j’aurais aimé plus de connexion avec la salle. Il y a eu beaucoup d’échanges certes, mais Kate Nash n’a jamais vraiment réussi à entrer dans le moule comme avait pu le faire Beth Ditto quelques semaines plus tôt. Kate Nash est restée dans la représentation face à un public qui était demandeur, allant jusqu’à s’attirer les foudres d’un fan choqué par ses propos, ce qui a donné lieu a une altercation live assez malaisante.

À l’approche de la fin, nous avons tout de même eu droit à des titres plus acoustiques suivis de « Mariella » ou « foundation » qui sont venus clôturer 1h30 de concert agréable, mais un peu en dessous de mes attentes au vu de son univers pourtant très atypique.