Live report : The Broken Circle Breakdown à l’Olympia

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Hier soir à Paris, il y avait The Broken Circle Breakdown Bluegrass Band à l’Olympia !

Comme vous le savez, c’est la deuxième fois que je vois le groupe sur scène. Si la configuration était semblable en tout point (même mise en scène, pas de scénographie, set list similaire, etc), je dois avouer que j’étais très heureux de retrouver le groupe sur scène.

J’avais quand même peur que l’Olympia soit une salle un peu grande pour eux, mais ils n’en ont fait qu’une bouchée. Porté par l’émotion de la dernière date de la tournée, et à priori, de cette aventure musicale, The Broken Circle Bluegrass Band nous a offert une prestation remarquable et pleine de sincérité.

Revenant sur leur incroyable carrière, leurs nombreuses dates, le film, les récompenses, les rencontres et ce final dans une salle mythique, j’ai été touché par ce groupe profondément humain et tellement doué. Car si l’émotion est un facteur très important pour moi lorsque je vais voir un groupe sur scène, je n’en oublie pas la musique pour autant.

Le bluegrass reste un style encore trop peu connu en France (à mon grand regret), même si c’est doucement en train de changer avec The Broken Circle Bluegrass Band (qui comme O’Brohter à l’époque, surf sur la vague du film). Quoi qu’il en soit, le groupe est un ambassadeur absolument parfait, qui parvient toujours à reproduire cette sonorité si particulière et cet esprit US caractéristique.

Au risque de me répéter : hier soir l’Olympia était un vrai saloon à l’ambiance festive ou personne n’a pu s’empêcher de frapper dans ses mains, de danser, de chanter… Voire même de pleurer. C’est là toute la force de The Broken Circle Bluegrass Band : réussir à vous toucher au plus profond avec seulement quelques voix et de l’acoustique.

Il y a un nombre incalculable de choses à dire à propos de ce concert, et même si je m’efforçais de les énumérer, ça n’aurait aucun sens, car c’est quelque chose qui se vit en live. Néanmoins, je retiens quelques moments précieux tels que : les nombreuses anecdotes de Johan Heldenbergh (c’est presque du Stand Up), le remerciement tellement touchant de Veerle Baetens adressé à « ses hommes », la présence de la jeune Nell Cattrysse en spécial guest pour If I Needed You et enfin : le sublime final dans le noir complet, a cappella avec Didn’t Leave Nobody But the Baby.

Bref, c’était incroyable (encore une fois) et j’invite les personnes présentes à laisser leurs impressions dans les commentaires.

Pour les malheureux absents, voici la set list complète de la soirée (en guise de compensation) :

Will the Circle Be Unbroken?
Black Mountain Rag
Country in My Genes
The Boy Who Wouldn’t Hoe Corn
Wayfaring Stranger
Over in the Gloryland
Sin City
Blackberry Blossom
Don’t Think Twice, It’s All Right
Tumbling Tumbleweeds
Do I Ever Cross Your Mind
Little Maggie
Rueben’s Train
The Way It Goes
The One I Love Is Gone
Cowboy Man
Sand Mountain
Ain’t Nobody Gonna Miss Me When I’m Gone

Encore :
If I Needed You
Cherokee Shuffle
Salty dog
Didn’t Leave Nobody But the Baby