Live report : Kimbra au Festival de Jazz de Montréal

Kimbra

Hier soir à Montréal, il y avait Kimbra au club Soda dans le cadre du Festival International de Jazz.

J’ai découvert Kimbra en 2012 lors d’un voyage en Australie (via la session Spotify ci-dessous). À l’époque, la jeune artiste se faisait remarquer par sa grande maîtrise des loops (et bien sûr son duo avec Gotye, devenu un tube planétaire : « Somebody That I Used To know »).

Je dis souvent ça, mais je n’ai pas vraiment suivi la carrière de Kimbra. J’ai écouté en boucle son premier album « Vows » que je trouve vraiment très bon, mais je ne me suis pas intéressé à ce qu’elle a pu faire par la suite. Surement étais-je perdu parmi toutes les nouvelles sorties. Bref, Kimbra était un coup de coeur resté dans un coin de ma tête. Du coup, lorsque j’ai vu son nom dans la grosse programmation du Festival International de Jazz de Montréal, j’ai sauté sur l’occasion pour aller la voir sur scène (il y a-t-il un meilleur endroit pour découvrir un artiste ?).

La première chose qui m’a surpris c’est la salle pleine. J’ignorais qu’elle était si populaire. La deuxième chose c’est que le public était vraiment très varié avec une moyenne d’âge assez élevée. Je savais les Québécois très curieux et ouverts en musique, mais je dois avouer que cela m’a agréablement surpris.

Surprise d’autant plus grande que Kimbra est arrivée sur scène avec un set très orienté électro. Je m’attendais à ça, mais pas à ce point. Accompagnée de 2 musiciens au claviers/machines, Kimbra a balancé un concert solide.

Aidée d’un écran projetant des images 3D et d’un jeu de scène savamment interprétée, Kimbra a sur faire danser le Club Soda dont le titre de Club prenait alors tout son sens. Les morceaux de Kimbra sont efficaces, son énergie débordante colle parfaitement avec son univers et sa set list était parfaitement dosée avec un crescendo constant nous amenant à un final funky à souhait.

Bref, un concert simple et efficace comme je les aime. J’aurais aimé un peu plus de spontanéité dans les chansons et d’échanges avec le public qui était clairement réceptif (quand le public bouge : laissez-le bouger !), mais on ne peut pas tout avoir. Quoi qu’il en soit, ça reste une très belle façon de terminer cette nouvelle édition du Festival International de Jazz de Montréal.

Vous l’avez compris, le Festival International de Jazz, c’est terminé pour moi cette année. Encore de belles découvertes, vivement l’année prochaine 🙂

Niveau concert, je serai dimanche soir au concert de Halsey au Mtelus. On se voit là-bas ? N’oubliez pas que le concours “Où est Charlie ?” est toujours en vigueur : si vous me trouvez au festival, je vous offre un verre ! 😉