Hier soir à Montréal, il y avait Ane Brun à la maison Syphonique !
Ce concert s’est déroulé dans le cadre du Printemps nordique, une manifestation artistique et culturelle d’envergure destinée à faire découvrir la grande vivacité créative des pays nordiques (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède) et à mettre en lumière leurs valeurs de coopération, d’humanisme et de conscience environnementale.
Au programme : plus de 80 artistes internationaux, 25 performances et 15 activités gratuites. Les spectacles et œuvres proposés sont issus du théâtre, de l’opéra contemporain, de la danse, du cirque, de la musique, de l’art numérique, des arts visuels, et de la littérature.
Ça faisait longtemps que je voulais voir Ane Brun en concert et le printemps nordique était l’occasion rêvée, car je n’avais également jamais mis les pieds à la maison symphonique qui est probablement la salle la plus impressionnante que j’ai eu l’occasion de voir à ce jour avec son immense orgue suspendu dans les airs.
A ma grande surprise, Ane Brun est accompagnée par un groupe de 6 personnes dont 2 batteurs et une percussionniste (c’est assez rare pour être souligné) dont elle tire toute la puissance et la plus-value.
J’avais le sentiment que le répertoire d’Ane Brun était assez doux et folk, hier soir j’ai pu découvrir une autre facette de son univers avec des morceaux très entrainants et une Ane Brun énergique qui parvient à faire lever et danser une salle symphonique (!).
La scénographie était parfaite avec un jeu de lumière époustouflant qui parvenait à sublimer chaque morceau. Ane Brun était surprenante, pleine d’énergie et de générosité. Elle nous a prévenus qu’elle était en plein jet-lag et qu’elle risquait de se tromper, chose qui est arrivée à 2 reprises, mais qui a été surmonté avec beaucoup d’humour.
Après un set de 75 minutes mélangeant nouveaux morceaux, covers et titres plus anciens, Ane Brun nous a offert un long rappel de 30 minutes toujours aussi énergique, mais avec quelques covers très touchantes, dont Halo (ma préférée) avant de nous offrir un deuxième rappel inattendu et complètement improvisé dans la plus grande intimité, puisqu’elle était seule sur scène avec sa guitare.
Avec plus d’une douzaine d’albums, de nombreuses récompenses, un disque d’or et le titre de meilleure artiste féminine norvégienne en 2005, Ane Brun n’a plus rien à prouver et sa réputation n’est plus à faire : elle est merveilleuse en spectacle.