Live report : Jason Mraz au Zenith

Jason Mraz

Hier soir à Paris, il y avait Jason Mraz au Zenith !

J’avais hâte de le découvrir en live, d’autant plus que la première partie était assurée par Hugh Coltman qui a bien fait son boulot avant de se faire dégager par la prod après seulement 15 minutes ! Il s’agissait probablement d’un souci logistique de dernière minute, mais cette petite déconvenue a été le premier élément d’une longue déception.

Alors, je ne vais pas vous mentir, la scène était belle, il y avait 3 grands écrans à l’arrière, des tapis au sol, une dizaine de musiciens, une agréable ambiance lumineuse… mais un son pourri. La batterie était beaucoup trop forte !  A chaque coup de grosse caisse, j’avais mes organes qui changeaient de place. Pour un concert de Slipknot, je dis OK, pour Jason Mraz, je cris au scandale ! On entendait très mal les voix et les autres instruments, certains micros crépitaient occasionnellement et on a même perdu le bassiste à un moment. Si ça n’avait été qu’au début ça aurait pu passer, mais non, ça a durer pendant tout le concert…

Les musiciens étaient très bons, en particulier la percussionniste a l’énergie endiablée qui faisait un show à elle toute seule. Jason Mraz quant à lui, était assez posé, je dois reconnaitre qu’il dégage quelque chose d’agréable et de rassurant. Le seul problème, c’est qu’il n’y avait pas d’échanges avec le public et cela malgré un show de plus de 2h ! Sincèrement, je me suis terriblement ennuyé et j’ai trouvé le temps très très long ! J’avais hâte que le concert se termine. Je m’attendais à une rencontre pleine de magie, de joie, d’échanges avec une ambiance de dingue (comme à un concert de Coldplay), mais je n’ai rien eu de tout ça. Le public est resté complètement statique, les yeux rivés sur un chanteur immobile qui a enchainé un nombre incroyable de chansons (d’ailleurs, la set list suivait une logique difficile à comprendre), sans prendre la peine de se poser 5 minutes avec nous, de nous regarder, de nous emporter avec lui…

 J’ai aimé la session acoustique où chacun est venu à tour de rôle pour former une unité (un peu massacré par l’ingé son, alors qu’ils étaient à 10m en face de moi !) et le duo qu’il a formé avec sa percussionniste, mais tout cela était mal amené et manquait cruellement de sincérité et d’émotion.

 Je resterai sur ça : un grand sentiment de vide. Et c’est bien dommage…

Mon prochain concert sera normalement Wax Tailor au Trianon ! Stay Tuned 😉