Entretien avec Okay Monday

Suite à leur passage à Paris pour le Mama Festival, Okay Monday, trio lillois, a répondu à nos questions. 

okay mondayNB2

La Luciole Noire

Okay Monday, c’est un trio lillois, Aurélien, Jean et Jérémy, comment s’est formé votre groupe ?

On se connaissait déjà pour avoir joué ensemble auparavant, d’ailleurs on était quatre au début et ça nous coûtait beaucoup trop cher en sandwiches du coup on a mangé le plus grand et nous y voilà.

Vous nous présentez aujourd’hui votre dernier album « I Love You Keep Driving », pouvez-vous nous expliquer sa création ?

C’est la première fois qu’on faisait un disque aussi long mais c’est l’enregistrement le plus efficace qu’on a fait, tout a été enregistré en live à Bruxelles, à la suggestion de 62TV Records, le label qui l’a sorti. On a tout plié en 4 jours sans se retourner et c’était bien le fun !

Comment définiriez-vous le style de cet album ?

C’est un album de powerpop, on empile onze chansons en une demi-heure avec une guitare, une basse, une batterie, des refrains et pas mal d’énergie.

Votre dernier single est « Follow The Recipe », pourquoi ce choix ?

Il est assez différent des deux premiers qu’on a clipés (I Love You Keep Driving et Nancy) qui sont des morceaux très speeds et plutôt rock’n’roll, celui-là est un peu plus laid back, c’est pas ce qu’on fait le plus souvent mais on aime bien ce genre de titres.

Le clip se passe lors d’une fête d’anniversaire pouvez-vous nous expliquer sa signification ?

Ça suit un peu les paroles du titre qui causent d’un type qui essaie de faire une espèce de gâteau d’anniversaire pour impressionner une fille mais qui réussit juste à envoyer tout le monde à l’hôpital. Moralité : « support your local boulangerie pâtisserie ».

Quelles sont vos influences musicales ?

On aime un paquet de trucs à guitares et pas que mais on pourrait résumer ça à : WeezerTeenage Fanclub ou Blur ?

Pourquoi faire le choix de se lancer dans la musique ? Cela date-t-il de votre enfance ?

On a essayé d’avoir des vrais métiers mais on s’est vite rendu compte que c’était pas fait pour nous, maintenant on gagne assez peu d’argent mais on rigole mieux.

J’ai découvert sur votre site qu’entre votre EP et votre premier album vous sortiez chaque mois des micro-albums de quelques titres d’où vient cette idée ?

C’est précisément après avoir mangé notre ancien 4° membre qu’on s’est lancés là dedans, pour essayer des choses assez différentes et après un premier EP qu’on avait mis beaucoup trop de temps à réaliser. Pouvoir sortir la musique juste après l’avoir enregistrée c’est hyper imparfait mais toujours excitant

J’ai beaucoup apprécié les petits dessins sur les pochettes de vos musiques, d’où vient cela ?

On pose très mal sur les photos du coup la solution s’est un peu imposée d’elle même. Et on est aussi assez fans de ce genre d’artwork hyper coloré, un peu pop art

Pourquoi ne chanter qu’en anglais ?

C’est plutôt une évidence pour faire ce genre de musique qu’un vrai choix, peut-être qu’un matin on se lèvera avec l’envie de le faire en polonais, kto wie ?

J’ai vu que l’une de vos chansons se nommait « Ready for Love », je connais un groupe anglais ayant le même titre pour l’un de leurs singles, il se nomme Citizens, le connaissez-vous ?

C’est les mecs qui chantaient « Reptile » non ? Pas tout à fait notre truc mais je me souviens qu’ils étaient toujours très bien habillés.

Comment s’est passé le MaMA Festival pour vous ?

Sans mauvais jeu de most, c’était un peu chaud : j’ai loupé le métro pour me rendre aux balances à cause d’un incendie dans le métro, c’était l’enfer… (applaudissements). Néanmoins le concert s’est bien passé et on a plein de bons retours.

Avez-vous de futurs projets ? Y aurait-il des événements auxquels on pourrait participer ?

On a des morceaux dans les cartons, certains finis, d’autres non, avant qu’ils sortent on peut se voir aux Bars en Trans à Rennes le 7 décembre au 1988 Club ou à la Manufacture de Saint Quentin le 15 novembre pour le festival Hautes Fréquences.