Melissa Bon serait-elle une chanteuse nomade comme nous l’indique son nouveau single, Nomad …
Après une participation à l’émission The Voice France en 2014, et un premier EP, Away, sorti le 15 juin dernier, la chanteuse sortira son premier album début 2019 …
Evoluant dans un univers hypnotique et planant – à la frontière du jazz, du trip-hop et de la soul – la jeune chanteuse française-suisse-éthiopienne revient avec Nomad, single sorti le 14 novembre.
Portées par une voix veloutée, mezzo-alto, oscillant entre aigus moelleux et graves langoureux, ses compositions minimalistes invitent à l’introspection, au voyage intérieur… Sur sa route artistique, peu de chanteuses ont osé s’aventurer. Et c’est plutôt du côté des hommes, comme James Blake ou Rhye, qu’il faut aller chercher une filiation à ce songwriting poignant et ultra sensible, et cette électronica soul hybride au dépouillement magistral.
S’inspirant de films d’anticipation tels que « Bienvenue à Gattaca » ou de l’esthétique minimaliste d’un « 2001 l’Odyssée de l’Espace », le clip de Nomad, nous plonge dans un univers futuriste d’une beauté aussi froide qu’inquiétante. Connu pour ses travaux avec Talisco et Kungs, le réalisateur américain Matt Larson signe ici une œuvre poignante, donnant à Nomad une puissance visuelle remarquable. Ses travaux témoignent de sa fascination pour la nature et les grands espaces. Mais chez Matt Larson, la nature n’est pas qu’une simple toile de fond. C’est une véritable force dramatique qui bouleverse les personnages, altère le récit, et surtout permet de repenser la dialectique nature/culture qui traverse chacune de ses oeuvres.
Je vous laisse le découvrir juste ici :
Vous pouvez la retrouver ce soir, le 14 novembre, en première partie de Dobet Gnahoré au Café de la danse.