Live report : Runaway June au Grand Ole Opry House

Runaway-June

Hier Soir à Nashville, il y avait Runaway June au Grand Ole Opry House.

Nashville est vraiment une ville incroyable pour tout fan de musique. Entre le Country Music Hall of Fame, les musées Johnny cash et Patsy Cline, le studio B de la RCA ou ses célèbres Honky Tonks, il s’y dégage vraiment une atmosphère particulière. Pas étonnant que les plus grands artistes continuent de s’y rendre pour enregistrer leurs albums.

De passage dans cette capitale mondiale de la musique, je ne pouvais pas ignorer le Grand Home Opry House, sanctuaire de la musique live et domicile de la plus ancienne émission de radio hebdomadaire en direct et en public des États-Unis : Grand Ole Opry.

Diffusée tous les samedis soirs sur les ondes de la WSM et retransmise à la télévision sur Great American Country depuis Hank Williams, Elvis Presley, Garth Brooks, June Carter, Alison Krauss, Dolly Parton, Keith Urban, Jerry Lee Lewis, Johnny Cash et beaucoup d’autres, façonnant ainsi la légende de ce lieu mythique.

Au programme de l’émission d’hier soir, il n’y avait pas moins que Runaway June. Même si je ne connaissais pas grand chose à leur sujet, j’avais eu l’occasion d’écouter leur premier album qui m’a fait laissé une bonne impression. Il faut dire que cela faisait longtemps que nous n’avions pas entendu dans la country musique le son d’harmonies féminines à trois voix, j’étais donc très impatient de pouvoir les découvrir sur cette scène chargée d’histoire.

C’est la première fois que j’assistais à l’enregistrement d’une émission de radio Live. La scène était immense avec de nombreux musiciens en tous genres et un animateur à la voix si reconnaissable, derrière son pupitre. Ce dernier était le chef d’orchestre de la soirée, à l’aide de ses nombreuses notes, il guidé d’une main de maître le tempo entre commentaires, blagues, pauses publicitaires et introductions des différents artistes.

Car la soirée était très chargée, puisque la programmation incluait : Jeannie Seely, Mike Snider, Tucker Beathard, Bill Anderson, Junior Brown, Crystal Gayle, The Whites, Runaway June, Opry Square Dancers, Payton Smith (pour la première fois) et enfin, le grand Chris Young.

La logistique de salle est particulièrement bien rodée. Les musiciens et leurs instruments évoluaient tout au long de la soirée selon les besoins des artistes invités sans même que vous vous en rendiez compte.

Tout le monde était bien évidement exceptionnel, mais Runaway June reste mon coup de coeur. Programmé après l’intermission, ce trio féminin est venue apporté une grosse dose d’énergie à la salle qui commençait à s’assoupir. Tout en respectant les codes et traditions de le Country Music, elles arrivent à moderniser le genre avec leur paroles qui parlent le langage des femmes modernes du monde entier, notamment avec leur tube « Buy My Own Drinks ». Leur plaisir à jouer ensemble est terriblement communicatifs, à tel point que la salle s’est retrouvée debout après seulement quelques minutes.

La formule de la soirée imposait un mini-show, mais celui-ci à largement réussit à conquit le public qui en demandait plus, moi y compris.