Hier Soir à Montréal, il y avait Joss Stone au Festival International de Jazz !
Décidément je les enchaine ces jours-ci… Après La La Land et Feist, c’est maintenant Joss Stone que j’ai le plaisir de (re)voir sur scène.
Joss Stone et moi, c’est une véritable histoire d’amour. La première fois que j’ai entendu sa voix il y a maintenant des années, je suis tombé sous le charme et ça ne m’a jamais quitté. Je l’emporte toujours avec moi, j’ai toujours un titre ou un album d’elle sur mon téléphone et chaque moment important de ma vie (bon ou mauvais) et marqué par une l’une de ses chansons. J’ai joint l’un de ces morceaux à mon mail de départ lorsque j’ai quitté mon précédent boulot et c’est elle que je voudrais entendre pour la dernière fois le jour de mon enterrement.
Joss Stone est pleine de pureté, pleine de passion, elle chante l’amour comme personne et en parle comme si elle venait de tomber amoureuse pour la première fois. Elle me touche beaucoup et la voir évoluer sur scène est toujours un grand moment. Toujours pieds nus, un immense sourire aux lèvres, elle s’amuse, rigole à pleins poumons, est émue, exprime son trac, fait des erreurs, mais reste entière et incroyablement généreuse.
Programmée en première partie de Melissa Etheridge dans l’immense Salle Wilfrid-Pelletier, Joss Stone n’a eu droit qu’à une heure de show sans rappel. C’est court, mais largement suffisant pour la jeune chanteuse, qui s’est payé le luxe de débuter son concert par une standing ovation impressionnante avant même d’avoir posé ses mains sur le micro. J’ai vu plusieurs centaines de concerts dans ma vie et je peux vous dire que c’est très très rare…
Avec la simplicité qui la caractérise, Joss Stone a enchainé quelques nouveaux morceaux, des plus anciens, a finalement changé d’avis sur sa set list pour faire danser les milliers de personnes présentes en nous offrant un très beau medley de ces plus gros tubes, avant de finir par une magnifique cover de « song of a Preacher Man », que je rêvais secrètement de voir un jour sur scène. Elle a bien sûr terminé son concert en offrant des fleurs au public, une signature qui lui va à merveille.
C’est la deuxième fois que je la vois sur scène et je ne m’en lasse pas. Son incroyable voix et sa prestance rendent ces moments absolument magnifiques. Vivement le prochain !
Le Festival International de Jazz de Montréal continu jusqu’au 8 juillet avec une programmation très riche et de nombreux concerts gratuits ! Je serai au concert de Groenland demain soir, mais il y a beaucoup de choix encore, je vous invite donc à consulter toute la programmation sur le site du festival : montrealjazzfest.com