Hier soir à Montréal, il y avait Charlotte Gainsbourg au Festival International de Jazz !
C’est officiel, le Festival International de Jazz de Montréal débute sa nouvelle édition. Pour ce premier concert 2018, j’ai choisi d’aller voir sur scène Charlotte Gainsbourg, que je connais en tant qu’actrice, mais très peu comme chanteuse.
J’avais suivi son lancement d’album assez médiatisé, mais le focus qui lui était réservé a saturé ma curiosité et j’étais volontairement passé à côté (je préfère me concentrer sur la découverte d’artistes émergents qui ont moins de moyens pour promouvoir leur musique, mais qui sont tout aussi doués).
Charlotte Gainsbourg avait 2 dates de réservées au Mtelus (ce qui est assez rare pour être souligné), et à ma grande surprise la salle était loin d’être pleine.
La scénographie sobre avec des cadres lumineux dans une ambiance très sombre était vraiment magnifique et tout à fait adaptée au spectacle. Charlotte Gainsbourg est arrivée discrètement et s’est assise derrière un piano accompagnée de 5 musiciens et nous a offert un peu plus d’une heure de concert en demi-teinte, assez cohérent, mais sans intérêt.
Sans grande surprise, Charlotte Gainsbourg ne fait aucune prouesse vocale, elle sort rarement du murmure de ses chansons à textes dont il est souvent difficile d’en comprendre le sens, tellement elle est écrasée par la musique très rythmée de ses morceaux.
Le jeu de lumière était très impressionnant et valait à lui seul le détour. C’est d’ailleurs ce que je retiens de ce concert sans saveur qui n’était pas mauvais pour autant. Charlotte reste dans l’ombre, en retrait, comme si elle n’assumait pas sa place sur scène. Quelques mots glissés presque par erreur au public, aucune prestance, aucun jeu de scène, aucune interaction avec le public… Elle est repartie aussi vite qu’elle est arrivée, ce qui est un bon résumé de tout ce que je n’aime pas en concert.
Pour moi la musique live c’est avant tout un échange, encore plus dans le cadre d’un festival. Si les foules se déplacement pour voir un artiste sur scène, ce n’est pas pour écouter l’album dans un autre décor, c’est pour vivre une expérience, redécouvrir les morceaux, partager un moment d’émotion avec un artiste, vibrer au milieu d’un groupe aussi passionné que soi, etc.
Bref, il en manquait peu pour que ce soit une réussite, mais pour moi c’est un premier rendez-vous raté qui me pousse à me demander l’intérêt du groupe ne tient pas seulement à la célébrité de sa chanteuse… Même si ses musiciens sont particulièrement doués. J’espère que mon prochain concert sera plus intéressant !
Le Festival International de Jazz de Montréal continu jusqu’au 7 juillet avec une programmation très riche et de nombreux concerts gratuits ! J’y serai à plusieurs reprises car il y a beaucoup de choix encore, je vous invite donc à consulter toute la programmation sur le site du festival : montrealjazzfest.com
On se voit là-bas ? N’oubliez pas que le concours “Où est Charlie ?” est toujours en vigueur : si vous me trouvez au festival, je vous offre un verre ! 😉
Je profite également de l’occasion pour vous rappeler que notre « Guide de Survie du festivalier » est disponible sur Amazon Kindle, et que vous pouvez également le recevoir GRATUITEMENT en remplissant le formulaire qui se trouve sur votre droite dans la barre de menu pour les visiteurs utilisant un ordinateur, ou en dessous de cet article pour les visiteurs mobiles ou tablettes.
Ce guide pratique s’adresse à toute personne qui souhaite profiter pleinement des festivals de musique. Basé sur mon expérience personnelle et sur les différentes questions que j’ai pu recevoir au fil des années sur ce sujet, il recense de manière simple et ludique toutes mes astuces et vous accompagne pas à pas pour vous garantir une expérience inoubliable.