Cet automne, alors que je prenais le métro pour me rendre au travail, je me promenais sur Spotify en recherche de nouveauté pour mes oreilles, lorsque j’ai reçu un message d’une amie avec un titre de Julien Gris.
Ils organisaient une soirée de lancement gratuite au Quai des Brumes de Montréal en formule 5@7 avec différentes surprises Japoniques, c’était donc le parfait moment pour les découvrir.
Oui, « les » car ne vous y trompez pas, Julien Gris n’est pas une personne, mais bien un groupe. Composé de quatre acolytes qui ont décidé de prendre l’homonyme Julien Gris, le band s’amourache de la culture japonaise avec leur premier album Nagasaki mon Amour (ode à Hiroshima mon Amour de Marguerite Duras). Ce premier album, réalisé par Nicolas Matte (IDALG, Lemongrab) est composé de 11 titres et aborde entre cinéma et musique les thèmes de l’échec amoureux, de l’apocalypse nucléaire et de l’Asie avec un ton rafraîchissant et loufoque.
Tout un programme n’est-ce pas ? Il va sans dire que ne pouvais pas passer à côté de ce concept, j’ai donc profité du lancement de leur album pour les rencontrer autour d’un verre (ils avaient gentiment apporté une bouteille de vin) et faire une session avec eux. Vous vous en doutez, Julien Gris n’est pas dépourvu d’humour : pour la petite anecdote, ils se sont tous présentés comme « Julien ». J’ai toujours du mal à mémoriser les prénoms, alors là c’était parfait !
Voici donc Julien Gris en acoustique avec leur titre « Holocaust Nucléaire ». Enjoy !