Adam Green : folk et médiéval dans le clip « Cheating on a Stranger »

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Si vous ne connaissez pas Adam Green, c’est le moment de le découvrir. Plus de vingt ans après avoir débuté au sein du groupe folk The Moldy Peaches, il sort, le 6 septembre prochain, son dixième album solo, Engine Of Paradise. Histoire de nous mettre en appétit, il en a dévoilé deux extraits…

Pour commencer, il y a eu Freeeze My Love. C’était le mois dernier. Dans le clip, Green se balade dans un hangar au milieu de peintres et de bricoleurs, traversant les couleurs et les dessins enfantins.

Et puis au milieu de l’été, le revoilà : il conserve son air vagabond, mais cette fois au son de Cheating on a Stranger et dans un cadre plus sobre… Le chanteur américain a en effet choisi un tableau en noir et blanc se dissolvant au beau milieu de l’ère médiévale de Manhattan. Errant, loin du tumulte de la ville, il nous fait visiter les églises de l’époque et le musée The Cloisters (propriété du Metropolitan Museum of Art). Les nombreuses statues que l’on aperçoit renvoient à son côté polymorphe : le chanteur est, entre autres, sculpteur.
Musicien, il se pose de temps en temps avec sa guitare acoustique et, sa silhouette, chapeau vissé sur la tête, évoque son aîné, Bob Dylan.
À 38 ans, le chanteur fait honneur à la folk du siècle précédent, convoquant Jonathan Richman et Leonard Cohen.
À propos du morceau, le songwritter parle d’une immersion dans un désert, d’une espèce de vie parallèle où tout ce que vous connaissiez a laissé place au vide : « Vous essayez d’apprivoiser ce nouveau monde mais plus vous le serrez, plus l’air s’en échappe » confie-t-il.

Adam Green sera en concert à Paris à la Gaîté Lyrique le 25 octobre 2019, cliquez ici pour en savoir plus.