Parmi mes découvertes de la rentrée, il y a Nina Attal. Elle est jeune et a le rythme dans la peau. Avec sa voix si particulière, elle nous offre une soul énergétique made in France comme on n’a plus l’habitude d’en entendre ! En pleine promo de son nouvel album, elle sera en concert à Paris le 7 octobre prochain (2 places sont à gagner en bas de l’article) et a gentiment accepté de répondre mes questions 😉
Nina, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Profession: chanteuse/ guitariste
Age: 22 ans
Taille: 1m53
Non je plaisante! J’ai donc monté mon projet il y a à peu près 6 ans avec Philippe Devin (directeur artistique et compositeur avec moi). Notre musique est très influencée par la musique afro-américaine. J’ai fait mes 1er pas sur scène vers 16 ans dans les jams parisiennes. Tout est allé très vite et aujourd’hui nous sommes tout le temps sur les routes. J’ai réalisé mon plus grand rêve !
Fin 2009, vous avez remporté 5 prix au tremplin national de Blues sur Seine. Quel effet ça fait ?
Ça fait surtout chaud au coeur de voir que ta musique plait et d’être récompensé pour ton travail. Ça motive et ça encourage à suivre cette voie!
Qu’est-ce qui a changé après ça ?
Nous avons commencé à travailler avec notre tourneur. Ce qui a changé c’est le nombre de dates de concerts! Et c’est ça que je voulais plus que tout, faire de la scène. Et ça nous a aussi beaucoup encouragés à enregistrer le 1er EP: Urgency. On s’est affirmé musicalement.
Comment vous êtes-vous retrouvé à enregistrer votre nouvel album à New York ?
C’est une jolie histoire ! Cet été, on a fait la première partie de Chic dans le sud de la France. On a donc eu l’occasion de les rencontrer, de parler un peu avec eux. Et puis, j’ai eu un « coup de cœur musical » avec le bassiste Jerry Barnes à qui j’ai donné le CD, envoyé les maquettes et puis, il m’a recontacté en me disant qu’il adorait notre univers. Du coup, on s’est dit « allons-y », puisqu’à ce moment-là on cherchait un réalisateur pour notre prochain album. Ensuite, les choses se sont enchainées très rapidement et il nous a donné l’opportunité d’enregistrer au Avatar Studio avec des musiciens de là-bas que nous admirons depuis des années !
Comment s’est passée cette nouvelle collaboration ?
Grosse claque ! La manière de bosser là bas est vraiment très impressionnante. Tout est une question de feeling alors Jerry m’a fait me surpasser. Tu as envie de donner le meilleur de toi ! Tout ça avec une ambiance décontractée. Dans ce contexte, j’enregistre un album tous les mois sans problème !
Que retenez-vous de cette expérience ?
J’en ressors grandie. J’ai appris beaucoup de choses. Musicalement comme humainement. Et j’avoue que je retiens que j’ai très envie de passer quelques années à New York. C’est une ville toujours en mouvement et c’est très excitant quand toute la culture que tu aimes (musique, littérature, etc.) vient de là et que tu es en plein dedans…
Est-ce difficile de faire du Blues en France ?
Rien n’est difficile quand tu le fais avec le coeur ! Ma musique tourne plus autour de la soul et de la funk maintenant même si les influences blues sont très présentes dans les solos de guitare par exemple. Mais je crois que le public est ouvert et ils aiment avant tout quand les artistes se donnent à fond et offrent quelque chose de sincère. Que ça soit du blues ou un autre style de musique. Après évidemment je ne vais pas dire qu’on entendra du blues demain sur NRJ.. (quoi que Down the road de C2C c’était du blues ! Et je suis fan ! C’est les copains…
Vous allez entamer une série de concerts, avez-vous des rituels avant de monter sur scène ?
Oui ça enchaîne. D’ailleurs, toutes les dates sont sur mon site ninaattal.com. Le rituel c’est la bonne humeur! On se marre toujours beaucoup. On est une vraie famille. Que ça soit autour d’un repas, d’une bière (le plus souvent), nous sommes toujours complices et je crois que ça se ressent sur scène. Ce qui permet au public et à nous de profiter un maximum du concert !
Comment élaborez-vous votre setlist ?
C’est toujours la même, car Philippe et moi attachons beaucoup d’importance aux nuances, au show, aux choré, du coup nous travaillons beaucoup le live en amont et si ça marche devant le public, alors pourquoi changer une équipe qui gagne ? Mais nous laissons tout de même des libertés au sein des morceaux.
Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?
Les meilleurs souvenirs sont souvent les moments drôles. Comme quand mes cuivres débarquent déguisés sur scène alors que je ne suis pas au courant. Comment dire que c’est très dur de chanter normalement ensuite… Et sinon j’avoue que les plateaux avec des artistes que nous admirons sont des moments très forts! Comme avec Chic, Jamie Cullum, Dr. John… et lorsqu’on joue devant 50.000 personnes au festival de Montréal, effectivement ça reste encré à jamais !
Le pire ?
Un festival à Dax (je ne vais pas citer pour ne pas blesser, en plus rien à voir avec l’accueil et les organisateurs qui étaient très sympas), où nous avons joué malgré 5 coupures de courant à cause de l’orage. Ça coupe un peu l’herbe sous le pied tout de même. La motivation n’est pas la même. Du coup notre régisseuse nous avait préparé des punch !
Il se passe quoi une fois que vous avez fini un concert ?
Pour ma part, je vais directement dédicacer les cd (une bière à la main). Pour les musiciens, une bière !!!
Après avoir joué sur les scènes de différents pays, que pensez-vous du public français ?
Le public français est très cool! En fait ce qu’il faudrait plutôt comparer ce sont les lieux dans lesquels nous jouons. L’ambiance dans une MJC, dans un festival, dehors, dedans, ne sera forcément pas la même. Et j’avoue que certaines régions sont plus chaudes que d’autres (mais je ne balancerai pas !).
Quel était le meilleur concert auquel vous avez assisté en tant que spectateur ?
C’est difficile, mais j’ai quand même pris une grosse claque lorsque j’ai vu Stevie Wonder. Le public chantait chaque chanson comme un hymne, c’était très émouvant ! J’ai eu des frissons à Prince au new morning à Paris aussi. Et George Benson à la Cigale m’a foutu les poils.
Vous écoutez quoi en ce moment ?
Contrairement à il y a quelques mois où je n’écoutais que des vieilleries soul et funk (que j’adore !!!), cet été j’ai écouté beaucoup de « jeunes ». Du Snarky Puppy, C2C, Bruno Mars. Sinon comme toujours du Michael Jackson (ça ne me quitte jamais) et pas mal d’Elton John.
Quelle est votre actu ?
Le nouvel album WHA sort le 29 septembre ! Une date parisienne pour la sortie de Wha au Divan du Monde le 7 octobre ! Un titre est déjà en écoute sur toutes les plateformes « Ain’t Gone » (un morceau que nous avons composé avec Jerry Barnes). Et un teaser qui capte assez bien l’ambiance dans laquelle a été enregistré WHA sur YouTube.
Où est-ce que l’on peut vous suivre ?
Facebook, twitter, tumblr, mon site: ninaattal.com
Confiez-moi quelque chose sur vous que vous n’avez jamais dit à un journaliste :
Je suis hyper vulgaire! Et j’ai un doudou depuis 22 ans…
Comme beaucoup, je viendrai à votre concert du 7 octobre au Divan du Monde. À quoi doit-on s’attendre ?
À ne plus être le même en sortant de la salle. Non je plaisante ! A en prendre plein les oreilles ça sera déjà pas mal !
Le mot de la fin ?
Apéro! 😉 non, merci pour tout !
Gagnez 2 places pour le concert du 7 octobre au Divan du Monde (Paris) !
Concours terminé : Bravo à Charline qui remporte les 2 places et merci à tous les participants !
Pour participer, c’est très simple, il y a 2 étapes :
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Vous avez jusqu’au vendredi 26 septembre 2014 à 12h00 pour participer ! Le gagnant sera tiré au sort.
Bonne chance !
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