En 2016 dans le sud de l’Irlande, à Mallow, Alessandro Bossi, 19 ans, passe son temps à jouer de la batterie. Sur l’insistance de ses camarades, il se met à chanter. L’écriture suit et Alessandro devient Kiol.
Kiol, signifie « Musique » en gaélique. Cette musique, Kiol l’aime pop, aux airs de folk. Avec sa voix cassée, il la mélange à des textes qui parlent de sa propre vie.
En 2017, il sort son premier EP, I Come as I am, qui rappelle la musique de l’Anglais George Ezra. Aujourd’hui, après avoir sorti un nouveau single, Mallow, en hommage au village qui l’a vu naître, Kiol s’apprête à dévoiler No Peace suivi de son premier album. La sortie est prévue pour le 8 novembre.
Si vous n’avez jamais vu Kiol sur scène, sachez que Placebo, Joan Baez, Nathalie Imbruglia ou encore Patti Smith, si ! Et pour cause : il a assuré leur première partie en 2018 et en 2019. Kiol bénéficie aussi d’un autre tremplin : Paolo Nutini, chanteur écossais d’origine italienne, qui a produit son deuxième single, Hard Things.
Installé sur la scène internationale, Kiol souhaite conquérir le public français. Actuellement, il travaille sur son album avec un producteur bien de chez nous, Dimitri Tikovoi (Placebo). Il nous a présenté son répertoire dans une petite salle intimiste du 2ème arrondissement de Paris. Il avait une guitare, son looper et l’air jovial. Il s’est excusé de ne pas savoir parler notre langue. Mais qu’importe : ses morceaux en version acoustique se savourent sans traduction… Bref, on a aimé.